Il suffit parfois d'un détail pour remettre en question une affirmation. Je me suis trompé. Le pavillon (la tour) n'a pas été reconstruite d'un seul tenant au XVIIème siècle. Les bases de ce qu'il reste d'une sorte de tour vers le 13ème et 14ème siècle sont bonnes pour dire que c'est ce qui existait en premier. (D'après l'archéologue.)  Maintenant, je pense que la tour d'escalier(à gauche sur la photo avec ses trois petites baies) est d'origine mais elle montait moins haut. Sa largeur allait jusqu'à la fissure qui  n'en est pas une. A droite, la partie remontée au 17ème siècle avec un mauvais arpage (si c'est le bon terme et orthographe). Mais avant, il y avait un bâtiment en retour d'équerre. (posé sur le sol cimenté actuel et qui a disparu)

On passait donc par des portes à la place des baies actuelles à droite de l'échelle.

Pourquoi cela ?

C'est la corniche (le dernier élément à droite qui m'a mis sur la piste. Ce que je prenais pour un morceau cassé n'en est pas un. La moulure se poursuit  et était engagé dans un mur. Les trous de boulin ne sont pas alignés. La tour d'escalier est ronde à l'intérieur et se termine en section carré au sommet ce qui permet de dire qu'elle a été remonté d'un étage plus tard.

Nous revenons ainsi au plan en L et peut être même en T pour les personnes qui connaissent. Il y a un autre indice qui montre le départ d'un mur gouttereau perpendiculaire à la salle sur ce bâtiment disparu. C'est encore Vanina qui a l'oeil pour tout remarquer !

Enfin, ce commentaire est compréhensible par peu de personnes dont  Armelle (mon historienne préférée) et Sébastien D. et autres...  Merci pour ceux qui lisent jusqu'au bout.

A bientôt !

Quelques semis sous chassis. Je ne fais pas encore de culture d'orties.

Le travail est toujours le même... et c'est long !

 Maintenant c'est le tour de l'autre côté. Serons-nous un jour dans notre chambre terminée ?

Oui, pour l'instant les copeaux jonchent le sol. Heureusement, j'ai une femme qui est un modèle de patience avec son mari qui l'emmène vers des travaux sans fin...

Une corniche finira la niche des clotets. Dans une simple planche, je découpe ces figures.

 Quentin et Aymeric se remettent à creuser.

La dame au lys est le deuxième exemplaire trouvé

ainsi qu'un tesson de poterie plus épais que d'habitude.

Vanina prépare ses plantations. Elle réalise une bordure en noisetier. Son mari a préparé auparavant les matériaux.

Mise en place des contre-chevrons et des premières planches.

Deuxième séance de tronçonnage du bois de chauffage ce samedi. Jean-Pierre arrive avec le bois du jour. Vanina et Aymeric m'ont aidé à charger.

 Quelques billons seront à fendre pour y fabriquer des montants et traverses de fauteuils.

Les panneaux d'OSB sont là. Je les pose aussitôt. Enfin, plus de paille qui tombe. C'est terminé pour la cloison extérieure du bureau.

Empêcher l'air de passer de l'extérieur vers l'intérieur de la pièce me semble absolument impossible même en y mettant le plus grand soin. De plus, je ne crois pas à la durée dans le temps du scotch appliqué sur le pare-vapeur.

Dans la petite feuillure faite dans l'enduit, j'y applique le frein-vapeur que je colmate de sable et chaux. Pour cette opération,, cela sera étanche à l'air.